Après le triste abandon de Pierre-Yves Lautrou, le class40 soutenu par vogavecmoi, et pour ne pas bouder cette fabuleuse compétition, nous avons décidé de continuer de suivre la course à travers le regard de trois skippers amateurs.
Julien Mabit, skipper de 31 ans, s’élançant sur un monoque de 50 pieds, Willy Bissainte, skipper de 40 ans, au départ sur un class40 et Olivier Grassi, skipper de 41 ans, également sur la ligne de départ en class40.
Certes les bateaux de Franck Cammas, Michel Desjoyaux, Armel Le Cléac’h sont fabuleux et l’aventure de ces skippers sont de véritables exploits sportifs, technologiques et périlleux, mais leurs courses surmédiatisées laissent peu de place au partage des émotions.
La semaine dernière à Saint Malo a été l’occasion de rencontrer ces trois skippers ou leur proche, et j’ai pu partager leur plaisir d’être concurrent, leurs rêves mais aussi leurs angoisses : l’angoisse de la ligne de départ, du gros temps, l’angoisse d’échouer aussi prêt du but, de réaliser leur rêve de route du rhum!
Pour tous les amateurs inscrits sur la route du rhum, l’objectif principal est de franchir la ligne d’arrivée, le bateau et le marin en bon état… la compétition, le classement, ne vient que dans un deuxième temps…mais attention, ils n’en demeurent pas moins des compétiteurs qui se donneront au maximum pour franchir la ligne d’arrivée le plus vite possible.
Nous suivrons dans le blog la course de Julien, Olivier et Willy, et vous pourrez suivre jour par jour la course de l’intérieur sur le journal de bord vogavecmoi de chacun d’eux.
Bien entendu, vous imaginez bien qu’ils ne tiennent pas eux même ce journal de bord, mais l’équipe de vogavecmoi grâce aux vacations des skippers qui nous sont transmises par leur service de communication officiel.
Voir le journal de bord vogavecmoi de : Julien, Olivier et Willy
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Grace à la classe 40, la Route du Rhum est la dernière grande course populaire où se mèle les grands noms de la voile professionnelle et des plaisanciers avertis. Le Vendée Globe réservé à la classe IMOCA pour des questions de sécurité n’offre pas cette mixité.